Janvier 2021, Isolée dans une station de ski à l’arrêt, j’expérimente le silence, les balades en raquettes en duo et le bonheur de passer une semaine avec mon homme, nos ordinateurs et une bonne pile de bouquins dont le sympathique : la vie rêvée des chaussettes orphelines.
Sans programme et sans contraintes, nous choisissons de vivre au rythme de nos envies et de la météo, dehors sous le soleil et sous la couette dans la tempête. La neige est au rendez-vous, les paysages sont magnifiques. Et quand les flocons obscurcissent la vue, je me plonge dans le délice de la lecture.
Ici, je vous parle d’un roman Feel Good, une histoire légère d’amour et de sororité sur fond de start-up à finalité improbable et d’open space dans le Paris d’une franco-américaine fraichement débarqué de l’East américain.
Le dernier best – seller de Marie Vareille
La vie rêvée des chaussettes orphelines est le dernier roman de Marie Vareille. L’auteur cumule les succès littéraires depuis Ma vie, mon ex et autres calamités paru en 2014.
Très à l’aise avec les codes de l’écriture, Marie Vareille sait nous émouvoir avec son héroïne Alice, jeune femme moderne, entreprenante mais paumée sans homme et sans métier. On comprend très vite qu’elle a vécu un drame mais celui-ci ne sera dévoilé que petit à petit. Et c’est tout le talent de Marie Vareille que de distiller les réponses aux questions du lecteurs et des autres héros du livre. Qui est vraiment Alice, pourquoi refuse-t-elle amour et amitié ? Nous l’apprenons au fil de la lecture.
Et de titre léger, l’ouvrage prend de la consistance. Cela parle du pouvoir constructif de l’amour maternel. Il y a aussi le désir d’enfant et la dévastation de celle que la procréation a oublié.
En résumé, le livre remplit sa promesse. On a passé un bon moment en compagnie des héros gentiment loufoques. On referme le livre avec le sourire de celui qui s’est surprendre par un final bien trouvé avec une dose de surprise et de romance.